La guerre en Ukraine, qui dure depuis plus de trois ans, a connu des développements significatifs ces dernières semaines, notamment en mai 2025. Les efforts diplomatiques pour mettre fin au conflit se sont intensifiés, avec des initiatives de cessez-le-feu et des propositions de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine.
Le 11 mai 2025, le président russe Vladimir Poutine a proposé à l’Ukraine de reprendre des « négociations directes » à Istanbul le 15 mai. Il a insisté sur le fait que ces discussions devraient se dérouler « sans conditions préalables » et porter sur « les causes profondes du conflit ». Cette initiative est survenue après que l’Ukraine et ses alliés européens ont proposé un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » de 30 jours à partir du 12 mai, dans l’espoir d’ouvrir la voie à des négociations de paix.
Cependant, la Russie a posé des conditions préalables à la mise en œuvre de ce cessez-le-feu, notamment l’arrêt des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que si l’Ukraine ne respectait pas la trêve et continuait d’attaquer les positions russes, une « réponse adéquate » serait donnée immédiatement.
Par ailleurs, le 28 avril 2025, la Russie a annoncé un cessez-le-feu unilatéral de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion des commémorations du Jour de la Victoire de la Seconde Guerre mondiale. Cette trêve a été mise en place pour des « raisons humanitaires », mais les deux parties se sont mutuellement accusées de violations de la trêve.
Sur le terrain, les combats ont continué, notamment dans l’oblast de Koursk, où l’armée ukrainienne a mené une offensive depuis le 23 avril 2025. Cette opération visait à perturber les lignes d’approvisionnement russes et à exercer une pression sur les forces russes opérant dans la région. Les forces ukrainiennes ont également mené des incursions dans l’oblast de Kharkiv, cherchant à repousser les avancées russes et à sécuriser des positions stratégiques.
En parallèle, des efforts diplomatiques ont été déployés pour renforcer le soutien international à l’Ukraine. Le 17 mai 2023, les États-Unis, le Japon, le Canada et la quasi-totalité des pays européens, dont la France, ont signé un registre des dommages de guerre depuis l’invasion de la Russie en Ukraine. Cette initiative vise à documenter les destructions et les pertes humaines causées par le conflit, en vue de futures demandes de réparations à la Russie.
Malgré ces efforts, la situation reste complexe et volatile. Les perspectives de négociations de paix demeurent incertaines, avec des divergences persistantes entre les parties concernées. La communauté internationale continue de surveiller attentivement l’évolution du conflit, en espérant une résolution pacifique qui mette fin aux souffrances humaines et aux destructions matérielles engendrées par cette guerre prolongée.
Vous pouvez en savoir plus sur l’intensification des combats à Koursk et les tensions diplomatiques après l’élection de Trump ou sur l’horizon de paix fixé par Zelensky en 2025 alors que Moscou intensifie ses offensives.