La centrale nucléaire de Tchernobyl, située en Ukraine, a été le théâtre d’un incident majeur le 14 février 2025, lorsqu’un drone russe a percuté l’arche de confinement protégeant le réacteur numéro 4, toujours hautement radioactif. Cette attaque a endommagé la structure métallique conçue pour confiner les matières radioactives et protéger le personnel travaillant sur le site.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé l’explosion et l’incendie qui ont suivi, précisant que les niveaux de radiation à l’intérieur et à l’extérieur du bâtiment sont restés normaux et stables. Cependant, l’attaque a causé des dommages significatifs à la structure, notamment un trou d’environ six mètres de diamètre dans le revêtement du toit.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie d’être responsable de cette attaque, qualifiant cet acte de « menace terroriste pour le monde entier ». De son côté, le porte-parole du Kremlin a assuré que les militaires russes ne visaient pas les installations nucléaires.

Cet incident a soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des installations nucléaires en Ukraine, en particulier en période de conflit armé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné l’importance de renforcer la préparation aux événements chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, notamment en Ukraine et dans les pays voisins, où le risque est accru en raison de la guerre en cours.

En réponse à l’attaque, des mesures ont été prises pour sécuriser le site et évaluer les dommages. Des équipes d’experts ont été déployées pour effectuer des réparations et assurer la stabilité de la structure endommagée. Les autorités ukrainiennes ont également renforcé les mesures de sécurité autour de la centrale pour prévenir d’éventuelles attaques futures.

Cet événement souligne à quel point la gestion des installations nucléaires demeure un défi, surtout dans des zones touchées par des conflits armés. Il met en lumière la nécessité d’une vigilance internationale continue afin de protéger la population et l’environnement des risques liés à l’énergie nucléaire.

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