Le 1er mai 2025, la capitale française a été le théâtre de manifestations marquées par des revendications diverses et des incidents en marge des cortèges syndicaux. Les syndicats ont défilé pour exprimer leurs préoccupations concernant l’emploi, les salaires, la paix et la justice sociale.
La préfecture de police de Paris avait anticipé des troubles à l’ordre public, notamment en raison de la présence de groupes extrémistes susceptibles de perturber la manifestation traditionnelle du 1er mai. Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place pour prévenir tout débordement.
Selon les autorités, environ 18 000 manifestants ont défilé à Paris, tandis que la CGT a estimé leur nombre à plus de 50 000. Les cortèges ont été ponctués de slogans dénonçant l’austérité, appelant à une Europe plus protectrice pour les travailleurs et réclamant des augmentations de salaires.
En marge de la manifestation, des incidents ont éclaté. Des groupes vêtus de noir et masqués ont dégradé des vitrines de banques et d’autres commerces, et une camionnette a été incendiée. Ces actes ont conduit à l’interpellation de 45 personnes par les forces de l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a salué le déroulement globalement calme de la manifestation, malgré les incidents à gérer en amont du cortège. Il a souligné la mobilisation significative des forces de l’ordre pour assurer la sécurité des participants et des biens.
Les syndicats ont exprimé leurs préoccupations concernant la réforme de l’assurance-chômage et ont dénoncé ce qu’ils appellent la « casse sociale » menée par le gouvernement. Ils ont également mis en avant des revendications liées à la paix, à la justice sociale et à la protection des libertés.