Le 15 mai 2025, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, a été admis au régime de la libération conditionnelle, entraînant le retrait de son bracelet électronique. Cette décision marque la fin d’une période de surveillance électronique qui avait débuté le 7 février 2025, suite à sa condamnation dans l’affaire dite des « écoutes ».
Le 18 décembre 2024, la Cour de cassation avait rejeté le pourvoi de Nicolas Sarkozy, confirmant ainsi sa condamnation pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision avait conduit à l’application de la peine, avec la pose du bracelet électronique le 7 février 2025. Nicolas Sarkozy avait alors annoncé la mise entre parenthèses de ses activités publiques et la renonciation à toute expression médiatique, tout en poursuivant ses activités professionnelles privées.
La libération conditionnelle accordée le 15 mai 2025 intervient après que Nicolas Sarkozy a atteint l’âge de 70 ans le 28 janvier 2025, âge à partir duquel la loi française permet aux condamnés de demander une libération conditionnelle sous certaines conditions. Cette mesure a été prise en considération de son âge et de son comportement durant la période de surveillance électronique.
Il est à noter que, malgré la levée du bracelet électronique, Nicolas Sarkozy reste sous surveillance judiciaire et doit respecter les conditions fixées par le juge d’application des peines. Toute infraction à ces conditions pourrait entraîner la réintroduction de mesures de surveillance ou d’autres sanctions.
Cette évolution dans le dossier judiciaire de Nicolas Sarkozy intervient alors qu’il est également jugé dans une autre affaire, celle des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Ce procès, qui se déroule au tribunal correctionnel de Paris, a débuté le 6 janvier 2025 et devrait se poursuivre jusqu’au 10 avril 2025. Nicolas Sarkozy a toujours contesté les accusations portées contre lui dans cette affaire[[source]](https://www.angleactu.fr/politique/nicolas-sarkozy-definitivement-condamne-a-un-an-ferme-avec-bracelet-electronique-et-renvoye-en-correctionnelle-pour-financement-libyen/).