Le samedi 3 mai 2025, le Borussia Dortmund accueillait le VfL Wolfsbourg au SIGNAL IDUNA PARK pour le compte de la 32e journée de Bundesliga. Ce match revêtait une importance capitale pour les deux équipes, chacune ayant des objectifs précis en championnat.
Le Borussia Dortmund, actuellement classé 11e avec 29 points, cherchait à améliorer sa position au classement et à se rapprocher des places européennes. De son côté, Wolfsbourg occupait la 8e place avec 33 points, espérant consolider sa position et viser une qualification européenne.
Les deux formations ont présenté des compositions compétitives pour cette rencontre. Dortmund a opté pour une formation en 4-1-3-2, avec Gregor Kobel dans les buts, soutenu par une défense composée de Ramy Bensebaini, Niklas Süle, Mats Hummels et Raphaël Guerreiro. Emre Can a évolué en tant que milieu défensif, tandis que Jude Bellingham, Julian Brandt et Donyell Malen ont occupé le milieu de terrain offensif. En attaque, Karim Adeyemi et Sébastien Haller ont été alignés.
Wolfsbourg, quant à lui, a choisi un système en 3-5-2, avec Kamil Grabara dans les cages, protégé par une défense centrale composée de David Vavro, Koulierakis et Yann Couto. Les pistons étaient Joakim Mæhle et Ridle Baku, tandis que Maximilian Arnold, Yannick Gerhardt et Mattias Svanberg ont formé le milieu de terrain. En attaque, Jonas Wind et Mohamed Amoura ont été titularisés.
Dès le coup d’envoi, le Borussia Dortmund a imposé son rythme. À la 25e minute, Donyell Malen a ouvert le score en reprenant un corner de Ramy Bensebaini, bien servi au second poteau. Trois minutes plus tard, Maximilian Beier a doublé la mise en concluant magnifiquement une passe de Julian Brandt, avec un extérieur du pied qui a trouvé le chemin des filets après avoir effleuré le poteau. À la 30e minute, Julian Brandt a inscrit le troisième but en reprenant en une touche un centre précis de Maximilian Beier. Ces trois réalisations ont mis en lumière la passivité de la défense de Wolfsbourg, qui a laissé trop d’espaces aux attaquants de Dortmund.
Wolfsbourg a réagi timidement en première période, avec une tête de Matthias Svanberg captée sans difficulté par Gregor Kobel à la 34e minute. Au retour des vestiaires, les Loups ont montré un visage plus combatif. À la 58e minute, Denis Vavro a réduit l’écart en inscrivant une tête imparable sur un corner de Maximilian Arnold. Cette réduction du score a relancé les espoirs de Wolfsbourg, mais la tâche s’est compliquée à la 63e minute lorsque Pascal Gross a été expulsé pour un tacle dangereux sur Lukas Nmecha, alors en position idéale pour marquer.
Malgré cette infériorité numérique, Wolfsbourg a continué à pousser. Lukas Nmecha a eu une occasion en or à la 46e minute, mais son face-à-face avec Gregor Kobel a échoué. Mohamed Amoura a également manqué le cadre à la 53e minute, alors qu’il se trouvait en bonne position pour égaliser. À la 84e minute, Maximilian Arnold a tenté sa chance de loin, mais sa frappe a été détournée en corner par le gardien suisse de Dortmund.
En dépit de ces efforts, Wolfsbourg n’a pas réussi à revenir au score. Le Borussia Dortmund a conservé son avantage et a remporté la rencontre 3-1, signant ainsi sa première victoire à l’extérieur depuis quatre matchs. Cette victoire permet à Dortmund de revenir à deux points de l’Eintracht Francfort et du RB Leipzig, respectivement 3e et 4e du championnat. Wolfsbourg, quant à lui, reste 11e au classement.
Ce match a été marqué par une première période exceptionnelle du Borussia Dortmund, qui a su capitaliser sur les erreurs défensives de Wolfsbourg. La seconde période a été plus équilibrée, avec une équipe de Wolfsbourg réduite à dix joueurs, mais déterminée à revenir au score. Malgré leur infériorité numérique, les Loups ont montré des signes de résistance, mais n’ont pas réussi à concrétiser leurs occasions.
Cette rencontre a également mis en lumière l’importance de la discipline tactique et de la concentration en défense. Les erreurs individuelles ont coûté cher à Wolfsbourg, tandis que Dortmund a su profiter de chaque opportunité pour creuser l’écart. Les performances individuelles, notamment celles de Maximilian Beier et Julian Brandt, ont été déterminantes dans cette victoire.