Le 30 avril 2025, les supermarchés Leclerc ont annoncé une série de mesures visant à soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs français. Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique du groupe, a déclaré que l’inflation dans les magasins serait quasiment nulle sur 50 000 produits. Cependant, certaines denrées pourraient voir leurs tarifs augmenter en raison de la hausse des coûts des matières premières, notamment pour les produits à base de jus d’orange, de café, de chocolat et de beurre. Pour compenser ces hausses, Leclerc prévoit des baisses de prix sur le non-alimentaire, bénéficiant d’une réduction des coûts de transport et d’entreposage.
Michel-Édouard Leclerc a également annoncé l’ouverture de négociations avec les grands fournisseurs pour obtenir des baisses de prix, notamment dans les secteurs où les coûts ont fortement augmenté. Il a souligné que l’inflation accumulée au cours des trois dernières années ne serait pas effacée rapidement, et que les consommateurs ne devraient pas s’attendre à des réductions de 20 % ou 30 % dans les mois à venir.
Par ailleurs, Leclerc a critiqué l’augmentation prévue de la taxe sur les boissons sucrées, prévue pour janvier 2025. Selon lui, cette mesure, censée lutter contre l’obésité, semble davantage motivée par des besoins budgétaires que par des considérations de santé publique.